Auteur vivreaumanival
Cette démarche doit prendre plusieurs années, et l’étape en cours en cette fin d’année 2021 est la définition préalable d’un PADD (Plan d’Aménagement et de Développement Durable) en concertation avec les habitants.
La révision du PLU de Saint Ismier a été lancée par la commune lors du conseil municipal du 17 décembre 2020. Pour l’accompagner dans cette révision le conseil a sélectionné le bureau d’étude Atelier 2 situé à Bernin.
L’association Vivre au Manival a participé au conseil de quartier Manival/Pratel/Grand Torrent le 8 octobre 2021 pour demander que la qualité de vie des quartiers figurant dans le périmètre de l’association soit conservée. Et en particulier que les constructions restent du type pavillonnaire, qu’il n’y ait pas bétonisation mais un maintien de la végétation notamment pour les clôtures. Enfin, l’association a attiré l’attention des élus sur la nécessité qu’aucun choix ne devra conduire à un appauvrissement patrimonial des propriétaires.
L’association souhaite être associée à la démarche jusqu’à son accomplissement.
Auteur vivreaumanival
Modification n°4 du PLU
Veiller au respect des attendus des habitants de Manival.
Auteur vivreaumanival
Une enquête publique est ouverte pour une quatrième modification du PLU de Saint Ismier, jusqu’au 13 septembre 2019. Cette nouvelle modification consiste en des corrections, précisions ou reformulations du document graphique et du règlement écrit ; la liste est disponible dans un "Rapport justificatif de la modification". Les lignes qui suivent rapportent des extraits de ce rapport qui paraissent les plus importants pour le périmètre d'action de l'association. Ainsi nous signalons en particulier :
→ La modification du périmètre d'une réserve pour un cheminement piéton entre le chemin du Crêt des Vignes et le chemin de Labis ; la réserve initiale était trop large, l'emprise est redessinée (Modification n°2b p.15)
Tracé voté à gauche, tracé corrigé à droite
→ La correction du document graphique pour les zones UH (hameaux) pour lesquelles est constituée une zone dite tampon où la hauteur des nouvelles constructions est limitée à 6m. Le dessin de cette zone de 30m de profondeur (voir le règlement écrit) était erroné dans le document graphique. Il est corrigé et accompagné d'une légende plus claire (Modification n°4 p.17). Nouveau schéma graphique :
[caption id="attachment_1291" align="aligncenter" width="516"] Nouvelle légende : "Secteur avec limitation de la hauteur des constructions à 6 mètres (périmètre de 30mètres autour des zones UH)"[/caption] Une redéfinition :
« Annexe» à une construction devient : « toute construction dissociée et/ou accolée au corps principal d’une construction constituant un complément fonctionnel à celui-ci et ne pouvant être à usage d’habitation. Sont considérées comme annexes : abri voiture, pool house, abri de jardin, appentis, garages. » (Modification n°6 p.27)
Des précisions sur le coefficient d'emprise au sol (CES) ...
« les surfaces des piscines sont intégrées dans le calcul de l’emprise au sol » (Modification n°7 p. 28).
« Le coefficient d’emprise au sol s’applique à l’ensemble des constructions situées sur le tènement support de la construction (annexes et piscines comprises). Il comprend la projection de la construction au sol, débord de toitures compris au-delà de 0.70cm. » (Modification n°7 p. 28).
... et une reformulation pour la construction dans les zones UC (Modification n°7 pp.29-30).
1. Pour les constructions nouvelles ou achevées après le 10/11/2017 :
a) Lorsque la construction est pour partie supérieure à 6 mètres le CES est de 0.15; b) Lorsque la construction est en tout point inférieure à 6 mètres le CES est porté à 0.18 ; c) Lorsque la construction est en tout point inférieure à 5 mètres le CES de 0,30.
2. Pour les constructions existantes avant le 10/11/2017 :
a) Au-delà du plafond du CES, pour les constructions à usage d’habitation, une extension de 50m² de surface de plancher maximum est autorisée, en une ou plusieurs tranches ; L’extension ne pourra pas excéder, soit : → la hauteur de la construction existante, pour des motifs architecturaux ; → la hauteur prévue par l’article UC10-2. Pour les annexes, garages, piscines et abris, en sus de l’extension, une surface de 60m² d’emprise au sol maximum est autorisée, en une ou plusieurs tranches.
Ces extraits ne dispensent pas d'une lecture précise du document qui détaille les modifications, ils permettent d'en percevoir la portée et peut-être d'importance pour préciser des projets éventuels.
Prochaines permanences du commissaire-enquêteur : lundi 2 septembre de 9h30 à 12h ; vendredi 13 septembre de 9h30 à 12h en mairie.
Auteur vivreaumanival
Billet rédigé sur la base du règlement provisoire et annoté mis en ligne sur le site de la municipalité (consultation le 24 juin 2017) Errata : une confusion sur les noms, dans l'article du Dauphiné Libéré du 12 juin 2017, attribue de façon erronée des propos au responsable de l'association ; la citation rapportée n'exprime pas une position soutenue par Vivre au Manival
Le projet de modification n°3 du PLU propose des innovations importantes du règlement pour les zones pavillonnaires (UCa proche de la D1090 et UCb sur les coteaux). L’objectif, précisé dans la notice explicative, est d’une part de gérer la très forte densification conséquence de la disparition du coefficient d’occupation des sols (COS), d’autre part de préserver les vues. Dans le premier cas, le règlement introduit le coefficient d’emprise au sol (CES) en le combinant aux contraintes de hauteur des constructions, dans le second cas il ouvre la possibilité de déroger aux règles de distances aux limites pour préserver la vue sur le paysage pour le voisinage en amont. L’article UC.9 du règlement définit le CES, pour l’habitation et ses annexes hors piscine, selon la hauteur de la construction de la façon suivante : 0,1 pour une hauteur supérieure à 6m, 0,15 pour une hauteur comprise entre 6m et 5m, et pas de CES en-deçà de 5m. Cette modulation, dont la possibilité est ouverte par un décret de décembre 2015 [lire], conjuguée aux contraintes de distance aux limites aura très probablement l’impact modérateur recherché sur la densification, mais elle a un effet secondaire important. Une simulation rapide [lire] montre que l’absence de CES permettrait sur des terrains d’au moins 800m² la construction d’habitats collectifs horizontaux en contradiction avec le souhait de préserver "l'identité paysagère du territoire"et de proposer des "formes urbaines adaptées" en zone UC. De fait, le règlement faisant obligation d’une surface minimale de pleine terre (article UC.13 §2) modulée selon la hauteur en zone UC, le CES est de fait de 0,50 pour des constructions d'au plus 5 mètres de hauteur. Ce biais doit pouvoir être corrigé. La densification, telle que nous l’observons depuis la disparition du COS, est souvent accompagnée d’une disparition des vues sur les Alpes, l’un des atouts des coteaux sur la rive droite de l’Isère. L'objectif affirmé de la modification est ainsi que ne soit pas dégradé davantage ces vues sur les "grands paysages". Ainsi, l’article UC. 7 prévoit-il une disposition particulière dans le cas d’une construction neuve qui autorise de ramener « la distance minimale par rapport aux limites séparatives latérales à 2m ». Si cette clause permet un déplacement de la construction pour préserver les vues pour des constructions existantes en amont, en revanche, en l’absence de règles claires de concertation et de décision impliquant toutes les parties, elle est susceptible d’ouvrir de sérieux contentieux entre voisins ; même si la disposition précise que « les constructions existantes sur les parcelles adjacentes [soient] implantées à 4 mètres minimum de la limite séparative. » Cette dernière précision devrait au moins assurer que la distance à la construction existante ou à venir ne soit pas inférieure à celle normalement imposée par ailleurs (9 ou 10 mètres selon les cas). Mais dans tous les cas, cette dérogation peut être source de conflits importants en l’absence de moyens de concertation et d’arbitrage clairs et juridiquement encadrés. Le projet de modification n°3 du PLU répond au souhait d'une mise en oeuvre raisonnée de la densification, mais les règles proposées sont à la fois potentiellement efficaces et complexes. Elles peuvent avoir des effets indésirables, la consultation doit permettre de les identifier et de les contenir.
La prochaine permanence du commissaire enquêteur sera assurée le 10 juillet 2017, de 14:00 à 17:00 en mairie, Clos Faure
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Mardi 6 juin de 9:30 à 12:00 Mardi 20 juin de 14:00 à 17:00 Mercredi 28 juin de 14:00 à 17:00 Lundi 10 juillet de 14:00 à 17:00
Les documents concernant cette modification seront disponibles sur le site de la municipalité.
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Mise à jour, 31 mai 2017 : une réunion publique sur la modification n°3 du PLU est organisée le 8 juin 2017 de 19:00 à 21:00, à la salle des fêtes du Rozat [lire l’avis d’enquête publique].
La présentation récente du projet d’une troisième modification du PLU de Saint-Ismier lors de la réunion publique du 14 mars ouvre un dossier important pour l’association Vivre au Manival dont les principaux objectifs statutaires sont l’urbanisme et la préservation de la qualité de l’environnement. La première modification a eu pour objectif de contenir l’urbanisation des abords de la D1090 permise par la suppression du COS par la loi ALUR. La seconde, en cours d’instruction, concerne la question très précise du terrain des gens du voyage. La troisième modification a pour objectif d’apporter des moyens adaptés pour gérer la densification recherchée par la loi ALUR, en prenant en compte la nature des différentes zones d’urbanisation de la commune. Ainsi que le précise le ministère du logement [*], la suppression du COS par la loi ALUR revient à « privilégier la combinaison des outils permettant de formaliser une véritable réflexion sur les formes urbaines dans le règlement notamment ; les règles de hauteur, gabarit, emprise au sol, ou implantation par rapport au limites séparatives ». Or la version révisée du PLU en 2012 supprimait le coefficient d’emprise au sol (CES), ne laissant disponible que trois des quatre contraintes à la construction. Ainsi la suppression du COS par la loi en 2015, a-t-elle eu pour conséquence immédiate, comme chacun a pu l’observer, une densification accélérée notamment par le détachement de parcelles constructibles de petites, voire très petites, superficies. Il en résulte une destruction du tissu urbain avec un impact immédiat sur l’environnement et le voisinage. L’équation à résoudre est complexe : respecter la loi ALUR sans porter atteinte aux paysages. La solution se trouve dans une modification du PLU qui assure un équilibre entre préservation de la qualité de l’urbanisme et densification. En bref : permettre au plus grand nombre de propriétaires de la commune de pouvoir diviser leur terrain sans porter atteinte aux paysages et aux vues – notamment les vues sur les massifs alpins. L’association avait perçu ce risque et interrogé la municipalité début 2015, signalant en particulier le choix de certaines municipalités d’introduire un CES en complément des contraintes de hauteur et de distance aux limites. Le CES est d’un emploi délicat. Il favorise, en l’absence de COS, le choix de constructions hautes et peut ainsi entrer en contradiction avec l’objectif recherché. Une limitation de hauteur peut être imposée mais sa valeur uniforme, quel que soit le projet immobilier, pousserait à une occupation maximale de la surface d’un terrain. Une solution de compromis se trouve dans l’utilisation des nouveaux outils créés par le décret 2015-1783 du 28 décembre 2015 qui donne la possibilité de règles alternatives expressément prévues par le nouvel article R 153-13 du code de l’urbanisme. Ainsi, serait-il possible d’instituer un CES associé à une hauteur en retenant une valeur limitée pour les constructions d’un étage et une valeur plus importante pour les constructions de plain-pied. Une telle solution d’équilibre permet à la fois de préserver les vues des voisins et aux propriétaires de parcelles moyennes de procéder à un détachement. De telles règles alternatives sont un outil possible pour réguler les droits en restant dans l’esprit de la densification recherchée. Rappelons qu’outre ces règles générales, en application de l’article R. 111-27 du code de l’urbanisme, il reste au maire un recours d’autorité : « [un] projet peut être refusé ou n'être accepté que sous l'intérêt des lieux avoisinants, aux sites, aux paysages naturels ou urbains ainsi qu'à la conservation des perspectives monumentales. » D'autres sujets intéressent le quartier du Manival, notamment le projet d'OAP des Varciaux, nous y reviendrons prochainement.
Auteur vivreaumanival

- Le COS (coefficient d’occupation du sol) permettait de calculer la surface maximum des planchers de la construction.
- Le CES permettait de définir l’emprise au sol maximale, et de fait la surface réservée aux espaces verts.
Auteur vivreaumanival

Motifs (selon le Ministère du Logement)
- Le COS est un outil réducteur et peu adapté. Son utilisation a souvent pour objet de limiter les droits à construire sans s’appuyer sur une véritable analyse et sur l’expression d’objectifs de qualité urbaine
- La possibilité d’exiger une taille minimale était subordonnée à l’existence de contraintes techniques (assainissement), peu efficace, elle a contribué à une surconsommation d’espace
- Les règles de hauteur
- Le gabarit
- Le volume
- L’emprise au sol, ou l’implantation par rapport aux limites séparatives
La position de Saint Ismier
Dans Le Lien n°34 de novembre-décembre 2014 (p.2) à propos de la loi ALUR, la position de la municipalité est la suivante : « La densification nécessaire qui mène à construire la ville sur la ville ne doit pas se faire au détriment de notre cadre de vie. Nous entendons, évidemment dans le cadre de la procédure de modifications, organiser une concertation avec les habitants, les associations locales… il est proposé la création d’un Groupe de travail pour la modification du PLU actuel »La position de Vivre au Manival
Conformément à ses statuts, l'association Vivre au Manival entend participer à la réflexion engagée à propos de l’urbanisme du quartier du Manival comme nous l’avons déjà fait lors des révisions et des modifications des deux précédents PLU. L'association espère être intégrée prochainement dans le Groupe de travail.Auteur vivreaumanival
- Préserver et la valoriser le cadre de vie de Saint Ismier (ceinture verte, les torrents, les hameaux) ; - Pérenniser et dynamiser l'activité agricole (classement de zones d'activité agricole, coopérative locale) ; - Contenir et qualifier le développement urbain (zones d'animation, densification, centre du village) ; - Confirmer la position de pôle d'appui au sein de la communauté de communes du Grésivaudan (diversifier l'offre de logements, maintien de l'emploi sur la commune, cohérence de l'urbanisationCes principes recueillent un jugement favorable très large mais, parce qu'ils ne sont pas opposables, le véritable enjeu est finalement ailleurs, dans les règles qui seront retenues et incluses dans le texte du PLU. Ce ne sera pas facile. Ainsi, conserver le cadre de vie et densifier l'habitat sont deux objectifs rapidement en contradiction. Pour ce qui est du quartier du Manival, l'actuel PLU n'a pas empêché un projet ressemblant beaucoup à un lotissement à l'angle des chemins du Pré Lachat et du Haut Manival, en rupture avec le style de l'habitat environnant. La multiplication des signaux routiers et autres réducteurs de vitesse transforme profondément l'esthétique du village (sans en revanche modifier les comportements). En revanche, la confirmation des zones agricoles et l'attention à la ceinture verte s'ils sont traduits concrètement dans le PLU seront des atouts. Lors de la réunion publique du 16 juin consacrée au PADD, nous avons posé la question de l'urbanisation numérique qui est l'une des composantes du développement durable moderne. Le quartier du Manival est, pour ce qui est de l'accès à internet, particulièrement mal desservi (débit souvent très faible). Le PADD devrait inclure un principe fort de développement numérique qui impactera tant la vie quotidienne que la vie économique, notamment en facilitant le télétravail -- c'est un point que nous suivrons avec attention. La prochaine réunion consacrée à la préparation du PLU devrait avoir lieu en septembre 2011 et porter principalement sur la question du "zonage" du territoire de la commune (voir le billet précédent, [ici])
Auteur vivreaumanival
- Chapitre 3 : Zone UC -citation- " La zone UC est une zone urbaine à caractère essentiellement résidentiel divisée en deux sous-secteurs" [...] "Cette zone est ainsi destinée à accueillir les constructions à usage d'habitat, les activités tertiaires, de services, d'artisanat sous conditions, les commerces, les équipements
Position de l'association : que soit abandonné le mot « essentiellement » dans la dénomination des zones UC pour éviter une indétermination ouvrant la possibilité d’une évolution du quartier allant à l’encontre du souhait des habitants de conserver des zones d’habitat pavillonnaire isolé ou en petit lotissement.
- Article UC.2, second alinéa précisant les occupations et utilisations du sol autorisées -citation- " Les activités artisanales se déroulant à l'intérieur d'un bâtiment n'entraînant pas de nuisance pour le voisinage, sont autorisées à concurrence d'une surface de planchers hors œuvre nette de 100m² maximum "
Position de l'association : la formulation ne doit pas laisser d'ambiguïté sur le fait que la surface de 100m² en question est incluse dans celle autorisée par le COS. L’association est opposée à l'imposition d'activités artisanales, introduisant des nuisances de voisinage, dans les quartiers d'habitat pavillonnaire jusqu'ici homogène et par ailleurs largement déployé aux confins de zones agricoles et naturelles classées. La création de zones artisanales a cette vocation, nous suggérons que ce moyen soit utilisé.
- Article UC.2, troisième alinéa précisant les occupations et utilisations du sol autorisées -citation- " Les installations classées pour la protection de l'environnement soumises à déclaration, à condition qu'elles n'entrainent pas pour le voisinage un incommodité et qu'elles ne soient pas susceptibles de générer de graves atteintes à l'environnement et à la santé publique "
Position de l'association : de quel classement s'agit-il ? L'appréciation de la "gravité" d'une atteinte à l'environnement ou à la santé publique est à coup sûr sujette à discussion, toute atteinte doit être exclue. De même pour ce qui concerne "l'incommodité", dont l'appréciation est plus difficile encore. Le règlement doit s'en tenir à exclure les "installations classées pour la protection de l'environnement" et donc modifier dans ce sens l'alinéa 6 de la liste des secteurs de l'article UC. 1. Cette remarque vaut pour l’article UH. 2 qui la reproduit et donc pour UH. 1 de la même façon.
- Article UC. 6-3, précisant les dispositions particulières pour l'implantation des constructions par rapport aux voies et emprises publiques, alinéa 2 -citation- " Les équipements publics ou d'intérêt général et les ouvrages techniques et infrastructures d'intérêt général doivent uniquement respecter une distance d'implantation par rapport à l'alignement opposé au moins égal à la hauteur du bâtiment projeté (L≥H)"
Position de l'association : le règlement du nouveau PLU introduit de façon systématique le principe de dérogation aux règles pour "les équipements publics ou d'intérêt général et les ouvrages techniques et infrastructures d'intérêt général". Cette dérogation, extrêmement importante, doit très clairement s'appliquer aux constructions et équipements assujettis à enquête publique, et seulement à ceux-ci. Cette remarque vaut pour l’article UH. 6-3 qui la reproduit.
- Article UC. 7 et UC. 8 à propos des implantations et limites séparatives
Position de l'association : que soit introduit un article indiquant explicitement l'obligation pour la création de limites lors d'un détachement de respecter la contrainte de distance de 4m minimum aux limites. Cette obligation permettra la densification mais protège de découpages absurdes au droit des façades.Pour ce qui concerne le document graphique, l'association demande la suppression de l'expression "à dominante" dans l'intitulé des zones UCa et UCb. Cette expression est sujette à caution, rien ne permettant de qualifier le caractère dominant de façon claire et précise. Nous demandons le retour aux formulations respectivement "zone mixte d'habitat" pour UCa et "zone d'habitat pavillonnaire" pour UCb. Par ailleurs, nous notons des incohérences entre texte et le dessin, voire des erreurs, par exemple entre la figure UC. 7-2 (p.41) et UC 10-3 (p.42). Un autre exemple est celui du croquis UC. 10 3-2 de la page 43. Il est probable que de telles inexactitudes ou incertitudes se retrouvent en différents endroits du texte du PLU, une relecture technique parait nécessaire. Enfin, nous demandons le retrait de la mention : "toutes les occupations et utilisations du sol qui ne sont pas interdites sont autorisées" que l’on peut trouver à de nombreux endroits du règlement du PLU. Cette mention explicite est juridiquement dangereuse dans la mesure où elle ferme toute possibilité de discussion et de négociation, et donc toute possibilité d'expression d'une politique d'urbanisme pour la municipalité. Ceci est d'autant plus risqué que le PLU en certains endroits donne des listes d'interdictions sans, évidemment, être assuré de l'exhaustivité de ce qui serait indésirable dans un plan urbain. Nicolas Balacheff, Jean Bichard, Raymond Buttard
Auteur vivreaumanival
Mercredi 4 avril de 14:00 à 17:30 Lundi 16 avril de 14:00 à 17:30 Vendredi 20 avril de 14:00 à 17:30 Samedi 28 avril de 9:00 à 11:30 Samedi 5 mai de 9:00 à 11:30En outre, "pendant la durée de l'enquête, le public peut consigner ses observations, propositions et contre-propositions sur le registre d'enquête, établi sur feuillets non mobiles, coté et paraphé par le commissaire enquêteur ou un membre de la commission d'enquête, tenu à leur disposition dans chaque lieu où est déposé un dossier. Les observations, propositions et contre-propositions peuvent également être adressées par correspondance au commissaire enquêteur ou au président de la commission d'enquête au siège de l'enquête, et le cas échéant, selon les moyens de communication électronique indiqués dans l'arrêté d'ouverture de l'enquête. Elles sont tenues à la disposition du public au siège de l'enquête dans les meilleurs délais." (source legifrance.gouv.fr). Par ailleurs, "les observations du public sont consultables et communicables aux frais de la personne qui en fait la demande pendant toute la durée de l'enquête." Que se passe-t-il à la fermeture de l'enquête ? (source legifrance.gouv.fr). Le commissaire enquêteur établit un rapport qui relate le déroulement de l'enquête et examine les observations recueillies. Ce rapport comporte le rappel de l'objet du projet, la liste de l'ensemble des pièces figurant dans le dossier d'enquête, une synthèse des observations du public, une analyse des propositions et contre-propositions produites durant l'enquête et, le cas échéant, les observations de la municipalité en réponse aux observations du public. Le commissaire enquêteur consigne, dans un document séparé, ses conclusions motivées, en précisant si elles sont favorables, favorables sous réserves ou défavorables au projet. Le rapport est transmis à la municipalité au plus 30 jours après la clôture de l'enquête publique. L'avis d'ouverture de l'enquête publique ayant été publié sur le site internet de la municipalité [*], le rapport et les conclusions du commissaire enquêteur seront publiés sur ce même site et tenus à la disposition du public pendant un an. Nicolas Balacheff
Auteur vivreaumanival
- UC : zone urbaine à caractère essentiellement résidentiel avec deux sous-secteurs, l’un aux abords de la RD 1090, UCa, et l’autre sur les coteaux, UCb. - UH : zone urbaine à caractère essentiellement résidentiel des hameaux historiques de la commune. - UI : zone urbaine destinée à accueillir les constructions à usage d’activités économiques. - A : zone agricole. - N : zone naturelle et forestière.Comme nous l’avions noté lors d’une rencontre avec les élus [*], la répartition des zones n’est pas notablement modifiée. Notamment, les zones agricoles et naturelles, et la coulée verte sur les abords des torrents sont confirmées. Le principal changement est le passage en zone A des deux zones actuellement AU3 à l’est du mémorial du Doyen Gosse, au sud du quartier. Comme cela avait été annoncé, le CES (coefficient d’emprise au sol) est supprimé et le COS (coefficient d’occupation des sols) est maintenu à 15% en zone UC et 20% en zone UCb. En revanche, une règle générale de construction à 4m des limites séparatives et 5m des voies permettra de conserver des conditions acceptable de voisinage (à l’exception des constructions sur des parcelles issues de détachement, question sur laquelle nous reviendrons). Nous avions souligné le caractère flou de l’expression « à dominante » utilisée dans la dénomination des zones destinée à l’habitat pavillonnaire, cette expression est remplacée par l’adverbe « essentiellement » et la référence à l’habitat pavillonnaire est remplacée par celle à un habitat à caractère résidentiel. C’est plus qu’une nuance lorsque l’on note que la définition de la zone UC est conclue par la phrase : « cette zone est ainsi destinée à accueillir les constructions à usage d’habitat, les activités tertiaires, de services, d’artisanat sous conditions, les commerces, les équipements. » (p. 35). Ainsi, les remarques de l’association Vivre au Manival opposées à la mixité entre habitation et artisanat dans la zone UC n’ont pas été entendues. Il reste, pour faire évoluer cette proposition de réglementation, au moins pour assurer que l’on n’ira pas vers des situations de voisinage contentieuses, la possibilité de se faire entendre lors de l’enquête publique qui est annoncée pour le printemps. Nicolas Balacheff
Auteur vivreaumanival
- UI : (inchangée) zone mixte d’activités économiques - UC : (actuelle UBb) zone mixte à dominante habitat - UD : (actuellement UBa) zone d’habitat à dominante pavillonnaire - UH : (actuelle UAa) secteur de hameaux anciens - A : (inchangée) zone agricole - N : (inchangée) zone naturelleLa répartition des zones ne parait pas notablement modifiée. Les zones agricoles et naturelles du nord du quartier, et la coulée verte sur les abords des torrents sont confirmées. Le principal changement est le passage en zone A des deux zones actuellement AU3 à l’est du mémorial du Doyen Gosse, au sud du quartier. Nous faisons remarquer aux élus le caractère flou de l’expression « à dominante » utilisée dans la dénomination des zones UC et UD, qui pourrait ouvrir à des implantations qui iraient à l’encontre de ce qui est souhaité par les habitants de ces zones pavillonnaires ou de petits collectifs. Pour ce qui concerne les règles qui régiront ces zones, il est indiqué que le COS ne serait pas modifié mais qu’en revanche le CES sera abandonné. Un autre point important est celui des constructions (la distinction « habitation », « annexe » disparait) aux limites pour lesquelles une seule règle s’appliquerait : distance de 4m aux limites séparatives, recul de 5m par rapport aux voies. Par ailleurs, les élus nous précisent que le futur règlement imposera qu’il soit prévu lors d’une construction, 50% de la surface du terrain en espace perméable, avec un seuil minimal de 35% pour les espaces verts. Nous revenons sur l’article R 123-9 du code de l’urbanisme en rappelant l’analyse de l’association Vivre au Manival qui montre que cet article n’impose pas la mixité entre habitation et artisanat. Les élues conviennent qu’il serait une erreur de permettre l’implantation d’artisans dans la zone UD, ouvrant à des problèmes de voisinage difficiles dont on connait ailleurs des exemples. La volonté était de permettre à des auto-entrepreneurs ou/et à des professions libérales travaillant notamment dans le secteur tertiaire, médical,… de s’implanter dans la zone UD ; une solution sera recherchée pour éviter l’écueil d’une formulation ambiguë. Les prochains rendez-vous important du calendrier du PLU sont l’approbation par le conseil municipal en décembre 2011 et l’enquête publique en avril 2012. Nous avons insisté pour que l’accès aux documents réglementaire et graphique soit donné à tous les habitants dès que possible. N. Balacheff, J. Bichard
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Article R*123-9 Modifié par Décret n°2006-1683 du 22 décembre 2006 - art. 1 JORF 28 décembre 2006 en vigueur le 1er février 2007 Le règlement peut comprendre tout ou partie des règles suivantes : (…) Les règles édictées dans le présent article peuvent être différentes, dans une même zone, selon que les constructions sont destinées à l'habitation, à l'hébergement hôtelier, aux bureaux, au commerce, à l'artisanat, à l'industrie, à l'exploitation agricole ou forestière ou à la fonction d'entrepôt. En outre, des règles particulières peuvent être applicables aux constructions et installations nécessaires aux services publics ou d'intérêt collectif. (…) Cet article précise le contenu d’un règlement de PLU. L’alinéa le plus innovateur concerne les « destinations », c’est-à-dire, en urbanisme, les utilisations, usages, d’un bâtiment. En les énumérant, cet alinéa interdit, désormais, à un PLU d’édicter des règles différentes pour une même destination : ainsi, on ne peut plus distinguer, à l’intérieur de la destination « habitation », l’habitat individuel de l’habitat collectif, à l’intérieur de la destination « commerce », la librairie de la charcuterie… En revanche, ce texte permet, dans une zone, de la réserver aux habitations et d’y interdire les commerces, l’artisanat, l’industrie… Le bureau d’études a prétendu lors de la réunion que sa proposition de mixité habitation / artisanat s’expliquait par cet article. Non seulement c’est faux, puisqu’il suffit de lire le texte pour constater qu’il n’impose nullement la mixité des usages, mais, surtout, si à St Ismier une telle mixité devait être généralisée, la définition désormais stricte des destinations rendrait illégale la différenciation entre les différentes formes d’artisanat, ceux qui gênent les voisins et ceux qui ne provoqueraient pas de nuisances. Donc, non seulement l’article R123-9 ne justifie en rien la mixité prônée par nos urbanistes, mais il ferait obstacle à ce que le PLU empêche les conflits de voisinage et s’oppose à des demandes de permis de construire indésirables. Je ne prétends pas détenir la vérité, mais j’attends la démonstration contraire. Daniel Riquin
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12 octobre 2011, 17:00-19:00 20 octobre 2011, 14:00-16:00 25 octobre 2011, 09:00-11:0 5 novembre 2011, 09:00-11:00Il est recommandé de venir en prévoyant un temps de consultation des documents graphiques et réglementaires qui seront disponibles. Il y a assez de changements dans la présentation du PLU et le choix de la formulation des règles pour justifier de prendre le temps de s'informer précisément. Un compte-rendu de la réunion publique du 29 septembre sera prochainement disponible sur ce site.
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Réunion publique de révision du PLU 29 septembre 2012 à 20:00 à l'Agora -- Saint Ismier.
Sans que nous puissions préciser l'ordre du jour, il est très probable que cette dernière réunion avant le débat en conseil municipal et le lancement de l'enquête publique portera sur le "zonage" de la commune et donc les règles du PLU, notamment celles qui concerneront le Quartier du Manival. La présence du plus grand nombre est donc importante.Auteur vivreaumanival

- Sur la partie basse, principalement au voisinage de la D1090, le développement ne doit pas conduire à la concentration de l’habitat mais à préserver une densité villageoise avec des services, une circulation piétonnière et cycliste, une protection contre la nuisance de la circulation automobile (notamment sur la partie de route entre le rond-point et l’entrée dans la partie agglomérée du village). Sur la partie la plus à l’est, on peut penser à une cohérence d’aménagement avec Saint Nazaire les Eymes. - Lorsque l’on s’écarte de la D1090, l’habitat essentiellement classé en zone UBa présente des caractéristiques qui évoluent en montant vers le haut du Manival. On passe d’une zone résidentielle à un habitat plus diffus qui prend en compte le caractère naturel et rural dans la partie haute. Lieu de promenade des Ismérusiens et des grenoblois, à partir duquel on entre dans l’espace exceptionnel du cône du Manival, au pied du bec Charvet, la zone du haut du quartier du Manival devrait être soumise à des règles d’urbanisme permettant une densification mesurée. Le maintien du CES (coefficient d’emprise au sol) de 10% serait pour cela une solution optimale sous les contraintes réglementaires actuelles. - Pour ce qui concerne les zones agricoles et naturelles, la municipalité indique que leur statut ne serait pas modifié dans le nouveau PLU.Les enjeux de la révision du PLU pour le quartier du Manival est donc d’une part d’empêcher le glissement de la densification vers la concentration dans les parties agglomérées et le long de la D1090, et d’autre part de contrôler l’évolution de la zone UBa pour conserver la transition vers la partie naturelle en conservant un habitat plus diffus au contact du parc de la Chartreuse et du territoire du cône du Manival. Pour cela les instruments sont le zonage et, au sein des zones, le COS (coefficient d’occupation des sols) et le CES et les paramètres de constructions (hauteur, écartement, etc.). Documents utiles : Règlement du PLU de Saint Ismier, révision 2009 (976Ko [ici], carte de zonage de Saint Ismier (4,89 Mo [là])
Auteur vivreaumanival
Réunion de quartier sur le PLU quartier du Manival 18 avril 2011, 18:30 Salle des mariages Mairie de Saint Ismier.
On trouvera les comptes-rendus de l'association sur les ateliers 2010 [ici] et sur la première réunion de bilan [là]Auteur vivreaumanival
Mercredi 9 février, 18:30, salle des mariages en mairieVisite de terrain et atelier en salle:
Mercredi 16 février, 17:00, école des Vignes Samedi 19 février, 9:30, école du Clos Marchand
Auteur vivreaumanival
- A la question sur l'urgence de réviser le PLU alors que le SCoT et le PLH ne sont pas bouclés la réponse est que les principes du SCoT, avec lequel le PLU doit être compatible, seraient connus fin 2010, et que la commune est en relation constante avec les groupes de travail du SCoT et du PLH. Nous remarquons que cette voie d'information est peu accessible aux citoyens qui ne peuvent donc en utiliser les éléments pour leur propre réflexion et contribution à la préparation du PLU.
- Une question posée par des habitants du lieu dit "Les Pouilleux" (en haut du village) est l'occasion d'apprendre que le préfet a demandé la modification du PPRN. Cette révision semble être en instance et avancer lentement (au moment où ce billet est posté, on apprend la tenue d'une réunion d'information en mairie le 18 octobre) -- c'est un point important puisque le PPR est en amont du PLU.
- Une question est posée sur les moyens et outils pour préserver le caractère des quartiers, en particulier le Manival (en donnant l'exemple de projets de construction qui surgissent au détriment du caractère particulier de ce quartier). Une réponse assez générale est apportée disant la possibilité d'inclure dans le PLU une "orientation d'aménagement" pour des quartiers (plan de composition, espaces non construits, etc.) qui se superpose aux règles. Par ailleurs des outils de gestion de la densité peuvent être inclus dans le PLU (règles de prospect, recul des constructions, droit à construire, etc). Madame Parade conseillère municipale (chargée de l'aménagement, de l'urbanisme et du patrimoine) indique que des réunions de quartier peuvent être organisées. L'association demandera qu'une telle réunion soit organisée début 2011.
- Des participants demandent une communication plus transparente et plus directe (sur les transports, sur les commerces, sur les aménagements). Dans cet esprit il est suggéré de relancer la commission extra-municipale d'urbanisme qui est un outil d'ouverture. Cette suggestion ne sera semble-t-il pas retenue.
La révision du PLU, un dossier que nous suivons très activement Depuis sa création l'association Vivre au Manival a participé à toutes les enquêtes publiques relatives à l’urbanisme (cela a conduit à des corrections et des ajouts repris par le(s) commissaire(s) et la municipalité). Attentive aux évolutions réglementaires et à une solidarité à laquelle elle s'associe, l'association est préoccupée par l'avenir du quartier dans le cadre du nouveau PLU. Les nécessaires évolutions doivent prendre en compte la préservation d'un cadre de vie et d'un espace naturel aux confins du parc de la Chartreuse qui sont l'une des raisons d'habiter dans le quartier du Manival. Lorsque l’enquête publique de la révision du PLU sera ouverte, l'association Vivre au Manival y participera très activement. Nicolas Balacheff, pour le CA de Vivre au Manival
Auteur vivreaumanival
Ce que nous en pensons dans le contexte du Quartier du Manival Le PLU permet la densification de l’habitat (diminution de surface des parcelles, construction d’immeubles). La rédaction de 2005 préserve le caractère naturel et le charme du quartier du Manival. Par contre, il suffirait dans le futur PLU de modifier le COS, le CES, les alignements et la distance entre maisons et limites séparatives pour que puisse être perdu à terme la tranquillité et la qualité de vie du quartier du Manival. En ce qui concerne les coulées vertes, elles sont le credo de l’actuel PADD (Projet d’Aménagement et de développement Durable) il n’y a aucune raison de modifier le PLU à ce sujet. Le risque serait qu’elles soient diminuées, seules les zones cultivées étant protégées à terme. Sur ces points il est important que l’association soit vigilante sur les éventuelles modifications à venir. Nicolas Balacheff, Jean Bichard et Robert Allemand pour le CA de Vivre au Manival